La force de freinage est étroitement liée à la force d’accélération. Elle permet d’absorber le surplus d’énergie généré par la force d’accélération en la convertissant en chaleur. En théorie, la force de freinage peut être nulle si votre véhicule accélère jusqu’à 50 km/h et se laisse ensuite décélérer sans freinage jusqu’à l’arrêt complet.

Le freinage mécanique est celui que vous actionnez avec votre pédale de frein et qui permet à votre véhicule de ralentir. Il s’agit d’une perte d’énergie pure puisque celle-ci n’est pas utilisée pour déplacer le véhicule mais elle est plutôt dispersée en chaleur dans l’air. L’utilisation brusque et répétée du freinage mécanique est un indicateur de niveaux d’accélération trop élevés, d’un manque d’anticipation ou d’intervalles de suivi trop petits.

Le freinage, ou compression moteur, consiste à rétrograder les rapports de la boîte de vitesses afin de ralentir le véhicule. Tout comme le freinage mécanique, il s’agit d’une perte de l’énergie accumulée en accélération qui ne sert pas à déplacer le véhicule. Le freinage moteur est présent surtout sur les véhicules munis d’une boîte de vitesses manuelle mais aussi, à des niveaux différents, sur ceux dotés d’une boîte de vitesses automatique.

Voici le principal comportement à adopter afin de mieux contrôler le niveau de la force de freinage et ainsi réduire votre consommation de carburant.

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Minimisez le besoin de freinage

Puisqu’à chaque fois que vous utilisez le freinage mécanique ou moteur, vous gaspillez de l’énergie, vous avez tout intérêt à réduire les freinages prévisibles. Les moyens d’y parvenir sont les mêmes que pour réduire la force d’accélération. Une décélération en douceur sur une grande distance est préférable à l’usage des freins.