Un conducteur formé adéquatement à l’écoconduite peut réduire en moyenne de 10 % sa consommation de carburant lors de tous ses déplacements.
C’est la conclusion d’une étude réalisée au Québec pendant un an avec la collaboration de 93 conducteurs provenant de cinq entreprises différentes.
Après une formation à l’écoconduite, plus d’un conducteur sur deux participant à l’étude a appliqué avec succès les techniques apprises dans les semaines qui ont suivi la formation. Les résultats obtenus ont confirmé une réduction du taux moyen de consommation de carburant de l’ordre de 9,5 % sur route et de 11 % en ville. Les résultats des meilleurs écoconducteurs de chacun des groupes ont entraîné des économies annuelles de 285 à 432 $ par conducteur.
Les changements dans les habitudes de conduite des conducteurs et leur capacité à conduire de façon efficace ont été constatés durant une période de six mois. Au-delà de cette période, des rappels ou de la formation complémentaire semblent être nécessaires pour favoriser le maintien des techniques de l’écoconduite.
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Lancé au printemps 2009 par l'Agence de l'efficacité énergétique, l’étude avait pour but de vérifier les économies de carburant pouvant être générées par l’écoconduite.
L’étude a été effectuée en utilisant des ordinateurs de bord installés dans tous les véhicules participants afin d’obtenir des données sur le fonctionnement du moteur et la consommation de carburant en temps réel.
Les participants ont été sélectionnés dans cinq entreprises différentes, sur une base volontaire ou obligatoire. Les participants conduisaient tous des véhicules légers, dans le cadre de leur travail ou uniquement pour leurs déplacements personnels. Un groupe témoin (sans formation à l’écoconduite) a également été constitué.
À la lumière des résultats obtenus, le ministère des Ressources naturelles et de la Faune travaille aux suites à donner pour favoriser la formation à l’écoconduite pour véhicules légers au Québec. Outre les économies d’énergie, l’écoconduite permettrait d’alléger le fardeau financier des automobilistes québécois et celui des entreprises pour qui les déplacements sont importants.